Remplacer son vieil appareil de chauffage au bois ? 3 solutions
Comme le fait savoir l’INERIS, « la moitié du parc domestique d’appareils de chauffage au bois se composent d’appareils anciens (plus de quinze ans) ». Avec des rendements énergétiques faibles, ces équipements émettent aussi des particules fines. Si votre poêle à bois date de plus de 15 ans, il est temps pour lui de tirer sa révérence. Mais, par quoi remplacer votre vieil appareil de chauffage au bois ? Promee vous propose 3 solutions durables et économiques !
1. Un nouveau poêle à bois
Pour remplacer votre vieil appareil de chauffage au bois, rien ne vaut un neuf. En effet, les poêles à bois récents font preuve de belles performances. Afin de ne pas vous tromper, vous pouvez opter pour un équipement labellisé Flamme verte 7 étoiles.
Mis en place par l’ADEME et les fabricants de dispositifs de chauffage au bois, ce label est un garant d’efficacité énergétique. Ainsi, il récompense uniquement les systèmes dont le rendement est supérieur :
- à 75% pour les poêles à bûches
- à 87% pour les poêles à granulés
Outre la performance de l’appareil, c’est une condition sine qua none pour pouvoir bénéficier des aides à la rénovation énergétique, comme :
- MaPrimeRénov’ qui peut aller jusqu’à 2 500 € pour un poêle à bois ;
- la Prime Énergie Promee (jusqu’à 800 €).
Cumulables, elles vous permettent de réduire le prix d’achat et d’installation de votre nouveau poêle.
2. Une pompe à chaleur air-air
Si vous voulez gagner de la place au sol, vous pouvez retirer le poêle à bois et le remplacer par une pompe à chaleur air-air. Climatiseur réversible, il peut faire office de chauffage d’appoint l’hiver et vous rafraîchir l’été.
Cet équipement de climatisation écologique vient puiser les calories de l’air extérieur pour les souffler dans votre logement par ventilo-convection. Si vous avez besoin de chauffer ou climatiser plusieurs pièces, vous pouvez opter pour un appareil multisplit, avec plusieurs unités intérieures.
Attention, ce dispositif n’est pas éligible à MaPrimeRénov’. En revanche, vous pouvez bénéficier d’une Prime Énergie pour vous équiper.
3. Des radiateurs électriques performants
Enfin, vous pouvez remplacer votre vieil appareil au bois par des radiateurs électriques. Ceux-ci demandent souvent un peu moins d’entretien.
En la matière, les plus performants restent les radiateurs connectés. Ces appareils domotiques peuvent être pilotés depuis une tablette ou un smartphone et s’adaptent à votre emploi du temps. De cette manière, vous pouvez faire de belles économies d’énergie à la clé.
Le hic ? Ces systèmes ne sont pas éligibles à la prime énergie, ni à MaPrimeRénov’. Vous devrez donc supporter seul les coûts d’achat et de pose.
En résumé :
- Afin de remplacer un vieux poêle à bois, rien ne vaut un appareil de chauffage au bois neuf. Pour bien s’équiper et profiter des aides à la rénovation énergétique, veillez à opter pour un modèle Flamme verte ;
- Vous pouvez aussi adopter une PAC air-air. Appareil 2-en-1, elle vous permet de mieux vous chauffer l’hiver et assure des fonctions de climatisation l’été ;
- Enfin, vous pouvez installer des radiateurs électriques connectés. Attention, cependant, car vous ne pourrez pas bénéficier des principales aides à la rénovation thermique.
Questions fréquentes
Poêle à bûches ou poêle à granulés : lequel choisir ?
Cela dépend de la surface dont vous disposez pour le stockage du combustible. Si vous avez de la place, il est souvent moins cher d’opter pour un poêle à bûches. Si vous avez une petite superficie, privilégiez plutôt le poêle à granulés.
Qui est éligible à MaPrimeRénov’ ?
Aide l’Anah (Agence nationale de l’habitat), MaPrimeRénov’ est ouverte à tous les ménages qui souhaitent entamer des travaux de rénovation énergétique dans un logement principal de plus de 15 ans. Son montant dépend du chantier engagé et des revenus dont vous disposez.
Quand remplacer son poêle à bois ?
Si votre poêle à bois est ancien ou qu’il fait preuve de pertes de performances, il peut valoir le coup de le remplacer. Demandez conseil à un professionnel RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour trouver le dispositif de substitution le plus adapté.
